LES 7 PLUS BELLES DANSES AFRICAINES TRADITIONNELLES
La danse est un élément central de la vie dans de nombreuses cultures africaines. Elle est un moyen de marquer les expériences et de célébrer la vie. La danse traditionnelle africaine est également pratiquée par pur plaisir.
De nos jours, la mondialisation menace la culture africaine traditionnelle. Néanmoins, de nombreuses danses africaines et leurs significations demeurent. Découvrez ci-dessous les 7 plus belles danses cérémonielles traditionnelles.
La danse Agbekor
Agbekor signifie : "nous nous rendons heureux dans la vie". Cette danse est typique des peuples Ewe et Fon, dont la plupart vivent au Togo et au Ghana. Originellement, elle s'appelait Atamga, ce qui signifie "grand sermon". En effet, il s'agissait d'une danse de guerre.
Aujourd'hui, les ghanéens réalisent l'Agbekor comme un spectacle lors d'événements culturels et de funérailles. Les mouvements rythmiques imitent les tactiques du champ de bataille. Par exemple, les danseurs font semblant de se poignarder avec une plante pointue.
Le spectacle comporte généralement des sections rapides et lentes, parfois entrecoupées d'interludes musicaux.
La cérémonie Ewegh
La danse Ewegh est exécutée par la tribu nomade des Touaregs d'Afrique du Nord. Il s'agit d'une célébration majeure exécutée par les hommes en groupe lors de festivals et de cérémonies.
La danse Kou Kou
Le Kou Kou est une danse africaine récréative communautaire originaire de Guinée. Aujourd'hui, elle est également pratiquée au Sénégal et en Côte d'Ivoire. En Afrique de l'ouest, on utilise souvent le Kou Kou pour apprendre à danser aux enfants.
Traditionnellement, cette danse est exécutée par les femmes qui reviennent de la pêche. Elles prennent leur matériel de pêche puis exécutent la danse en cercle.
Chez les Sou-Sou et les Malinka, les jeunes dansent le Kou Kou pour célébrer leur passage à l'âge adulte. Le rituel commence par un séjour chez les anciens et les prêtres, pendant lequel ils apprennent l'assiduité. C'est à leur retour au village à la période des récoltes qu'ils effectuent la célébration.
La cérémonie Adumu
Les africains Maasaï du Kenya et de la Tanzanie exécutent cette danse pour la cérémonie de passage à l'âge adulte. Les hommes se tiennent debout en cercle, puis deux ou trois entrent dans le cercle et sautent tout en restant droits. Les danseurs sautent plusieurs fois de suite sans que les talons ne touchent jamais le sol.
Pendant que les autres chantent, les Maasaï qui dansent se relaient pour tenter de réaliser le saut le plus haut. En effet, il s'agit d'une compétition : plus le saut est haut, plus les spectateurs sont enthousiastes. Cette danse est également connue sous le nom d'aigus.
La danse Batwa
Le Batwa est une danse traditionnelle de la population des Pygmées Batwa, en Afrique centrale. Elle est réalisée en Ouganda, au Rwanda, au Congo et au Burundi. Cette pratique s'accompagne de chants célébrant la beauté de l'Ouganda et de la forêt tropicale. On reconnait cette danse à ses nombreux sauts et battements de pieds.
La célébration Moribayassa
Le Moribayassa est une danse de célébration du peuple Malinké d'Afrique de l'Ouest, notamment en Guinée. Elle est exécutée en l'honneur d'une femme qui a surmonté une épreuve, comme par exemple une fausse couche.
La femme concernée s'habille en haillons puis fait plusieurs fois le tour du village en chantant et en dansant. Pendant ce temps, d'autres femmes chantent et jouent du tambour Djembé. La femme se rend ensuite en périphérie du village pour se changer et pour revêtir de meilleurs vêtements. Enfin, elle enterre symboliquement les vêtements en haillons.
Les mouvements de la danse Moribayassa se font principalement avec le bas du corps. Les femmes balancent leurs hanches d'un côté à l'autre et dansent parfois à genoux.
Le rituel Muchongoyo
À l'origine, le Muchongoyo était une danse de guerre destinée à motiver les guerriers Ndébélé lorsqu'ils partaient au combat. De même, ces zimbabwéens la dansaient pour célébrer leurs victoires d'après-guerre.
Aujourd'hui, le Muchongoyo est une danse sociale et récréative qui célèbre d'autres événements importants. En outre, même si elle n'est pas religieuse, la nature répétitive de son exécution en fait un véritable rituel.
Cette danse africaine est exécutée uniquement par les hommes. En effet, les femmes ne participaient historiquement qu'à la composition musicale. Ces-dernières jouent du tuba, une calebasse à graines qu'elles secouent. De plus, elles chantent pendant que les hommes dansent. Les hommes soulèvent les genoux et ramènent rapidement leurs pieds au sol, tandis que les femmes traînent les pieds d'un côté à l'autre.
La danse traditionnelle en Afrique
Photo par USAID Africa Bureau - Wikimedia Commons
Accompagnée de percussions, de musique et de chants, la danse africaine traditionnelle est un code de société. Partout en Afrique, cette incarnation de la grâce et du rythme a toujours été intimement liée à la culture des peuples.
La danse traditionnelle africaine célèbre l'abondance des récoltes ou marque le passage de phases importantes de la vie. Elle célèbre aussi la victoire guerrière tout comme les mariages. Enfin, les danses africaines ont tendance à être participatives, les spectateurs se joignant souvent à la danse.